vendredi 29 juillet 2011

Fête de la Saint-Jean à Québec City en version flash back



La fête de la Saint-Jean c’est euphorisant, mouillant (vive la pluie) et alcoolisé !

C’est un jour, où tout à coup, toute une province se pare de bleu, de blanc et de lys exprimant leur fête nationale à leur manière. Le 1er juillet pour les canadiens anglophones, fête de la reine, Canada Day se transforme au Québec en la fête de la Saint-Jean Baptiste, le week-end du 24 juin… Mais ceci est un secret de polichinelle ;-).

Voyez en images :











Fred Pellerin à l'écran

Bon le ridicule ne tue pas, on ne plaisante pas avec la fête nationale québécoise. 

Les queues de castors, incontournables pâtisseries made in Québec...

Un monde sépare les québécois du reste du Canada, les francophones des anglophones, d’une culture à une autre, d’une histoire à une autre. Et pourtant : c’est d’abord la même Histoire, le même héritage, le même commencement : colonisations, émigrations vers une nouvelle terre. D’abord des français à partir du XVIIème siècle, puis des anglais un peu plus tard, des irlandais au XIX ème siècle , puis plus tard des italiens début du XXème etc… (condensé hyper lacunaire je l’avoue mais vous pouvez compléter tout seul ! ;-)

Le Québec : c‘est ici que tout a commencé et que les premières légendes de colons se sont crées…
C’était d’ailleurs le thème de cette Saint-Jean : les légendes. Et elles sont nombreuses et semblent encore bien vivantes. Fred Pellerin est l’un des plus fameux représentant actuel semble t-il. Tout comme en Bretagne, peut-être tout pareil mais en fait si différent. Et quand vous écoutez leurs musiques traditionnelles, parfois vous vous étonnez d’entendre une Ridée ou autre musique typiquement bretonne. (Fait étonnant quelque part en rapport au nombre moins important de celtes immigrants par rapport au reste.) Ce pays est teinté de couleurs celtes parfois sans trop se l’avouer : ils les dansent et les vivent différemment. Nous sommes au Québec, province à la culture bien vivante, à son français si fièrement parlé et entretenu, si riche aussi, à l’Histoire intéressante mais si peu contée dans les écoles et qui a le sens du spectacle et de la fête.

Evidemment, en demi-teinte tout ceci ne s’est pas fait sans heurt avec les nombreux et inévitables affrontements avec les natifs…

Mais les histoires/l’Histoire ne se construit pas sans heurts et sans tragédies, puisque ce sont les humains qui les écrivent/la font…

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