lundi 30 mai 2011

Marylin's towels and other curiosities...

Les deux tours "Marylin Monroe" se situent à Mississauga et sont l'oeuvre du studio d'architecte MAD... A priori, elles sont sensées faire partie d'un ensemble de 5 immeubles, et voici donc les 2 premières terminées l'année dernière...



Une curieuse et artistique devanture, dans Queen street si je me souviens bien :


Moose forever... Mais sera t-il un jour croisé en vrai ? Clin d'oeil en souvenir d'un périple suédois...

Mooses supporters des Toronto Maple Leafs (Equipe de Hockey de Toronto).

Notre Moose fait aussi son tour du monde...
Moose embrassant l'universalité du genre humain... (soyez attentif à l'image, vous comprendrez ;-)

Moose version marque de bière...
Le quartier Chinatown qui apparemment ne cesse de s'agrandir. Je ne sais si cette info est vrai :


Sculpture féline... Ce quartier en est plein de ce genre.

Une curieuse sculpture parmi tant d'autres à Toronto...


Et je finis ce soir avec celle-ci qui est la grande place bien noisy et toujours pleine de monde à la belle saison, en plein milieu de la rue Yonge côté downtown (oui parce qu'en fait, la rue Yonge est quand même la plus grande rue du monde... La partie downtown ne représentant qu'un bout ridicule ;-) :

Cette place m'impressionne par ses écrans "gigantissimes" et omniprésents... Cette photo n'en présente qu'un bout. Le Hard Rock Cafe se trouve d'ailleurs ici, avis aux amateurs.


lundi 16 mai 2011

Pays de liberté(s) ?

"Modifier ses habitudes est l'une des vraies grandes libertés qui nous sont laissées." 
Fabrice Nicolino, Bidoche.


Je sens comme un air de liberté ici dans ces rues qui n’en finissent jamais (avec des numéros de rues pouvant atteindre 2000 et quelques…), où vous pouvez manger « healthy ou junky » au rythme de vos envies ou besoins (les horaires sont bien différentes ici). Tout est à portée de main, tout au long de la journée ou de la soirée, très tard, et ceci va jusqu’au simple journal… Mais la vie ici, n'est pas donnee. Notamment les transports qui sont chers... Je dirais meme, un plus cher qu'a Paris... Nous composons avec.


Sculpture "joueurs de hockey" derrière les distributeurs
de journaux, omniprésent dans ce pays. 
Le "Hockey Hall Of Fame"
Une liberté accompagnée d’une quasi omniprésence de la faune et de la flore (diversifiées et si différentes en certains points !). Enormément de lieux que je fréquente respirent la vie, c’est vert partout, c’est tellement agréable. J'ai encore du mal a retranscrire cette aspect sur mes photos... De chez Jeff, qui adore les animaux, il n’est pas rare que différentes espèces d’oiseaux viennent nous rendre visite, comme dernièrement, un Cardinal. Malheureusement je n'avais pas mon appareil photo avec moi à ce moment là…


Dans un parc à Mississauga...
Dans un parc à Toronto, quartier de Mimico...
Marais qui sort bien doucement de son sommeil hivernal, dernière semaine d'avril,
Rattray  Marsh Conservation Area, Mississauga.
Male Red-winged blackbird, Rattray Marsh Conservation Area, Mississauga, au bord du lac...
(bouh, triste, la photo parait de moins bonne qualité qu'elle ne l'est en réalité sur mon ordi...)

Rattray Marsh Conservation Area, Mississauga.
Malheureusement la seule photo potable de ce magnifique oiseau.
Eternel écureuil...
Canadian Goose/Oie canadienne,
vivant simplement au milieu des humains...



Tellement libre, que vous pouvez croiser des femmes en Niqab en plein exercice professionnel, par exemple. Ce n’est pas courant. C’est en tout cas une expérience que j’ai vécu et elle m’a semblé étrange…

Mes cours d’anglais ont commencé en début de mois. Sans avoir compris grand-chose, je me suis retrouvée dans la classe « low level » où je n’y apprenais pas grand-chose, si ce n’est rien… Un peu frustrant. Surtout quand vous tentez de travailler en duo avec une coréenne qui parle dans une langue peu compréhensible ("difficult", par exemple, se transformait en un espèce de truc comme "typical"). De plus, elle ne comprenait simplement pas les consignes, c’était pas plus compliqué que ça.

J’ai besoin de converser, d’être reprise, d’enrichir mon vocabulaire et quel soulagement de savoir, tout à fait par hasard, qu’en fait il existait deux classes et que les cours « high level » se tenaient à côté… Bref, je m’y prendrais autrement la prochaine fois. J’ai appris un peu tard que j’avais raté le « test » pour connaître justement mon « level »… Peu importe maintenant.

Je pense donc à cette jeune femme en niqab qui fait partie des profs en devenir qui nous font cours.

Le Canada, pays multiculturel qui accepte absolument toutes les différences pour peu qu’elles soient impérativement pacifiques…
Mais je ne ressens pas le niqab ou la burqa comme étant des vêtements pacifiques… Il y a un lourd passé social et historique derrière ces vêtements pas anodins du tout.

Les choses sont étranges…

Vous avez des symboles, tout d’abord très positifs qui deviennent par la suite très négatifs à cause de la bêtise humaine, mais le contraire existe aussi…
La Swastika, par exemple, qui pendant 3000 ans était symbole de vie, de lumière et de création. Energies très positives et puissantes. Mais à cause d’un  évènement historique tragique lourd de conséquences, que tout le monde connaît, il est peut-être aujourd’hui banni pendant un temps indéterminé de notre conscience collective…

Rencontré lors de mon passage
dans un resto thai absolument délicieux ! =)
Et puis vous avez la burqa ou le niqab. Je ressens ces vêtements comme une forme de violence. Une violence faite aux femmes dans des pays et/ou des périodes de l’Histoire humaine, où les femmes n’avaient et n’ont probablement encore aujourd’hui, aucun droit. Pourtant, dans ce pays démocratique, de respects et de droits qu’est le Canada, cette femme a choisi de porter le niqab, probablement pour des raisons spirituelles. Et en soit la recherche de spiritualité est positive. C'est une liberté à respecter. La liberté de porter ce que l'on veut en accord avec son cheminement spirituel. Mais est-ce que les choses sont aussi simples que ça ?

Il y a aussi le fait que je ne suis pas à l’aise en sa présence, je ne vois pas son visage et ça me gène… Elle n’existe pas aux yeux des autres et telle est sans doute sa volonté…

Négation de soi ? Reproduction d’une tradition humiliante et abaissante ? Liberté de choix revendicatrice ? 

Difficiles questions pour des réponses qui ne sont pas plus simples… Tout ce que je sais c’est que je n’ai pas aimé cette expérience.

En tant que végane et donc faisant partie d'une minorité, ne devrais-je pas plutôt approuver et soutenir ces choix différents que certaines femmes font aujourd'hui ? En tant que féministe, je ne sais comment me situer face à ça... 

Provehito in Altum !

Les citations tant promises, en début de publication, commencent aujourd'hui. Ce blog après tout est aussi mon lieu à moi en tant que militante.

"Le régime alimentaire est une arme de destruction massive. On peut traduire cela en nombre de kilomètres parcourus par une voiture au long d’une année : un homme se passant de lait et viande ne parcourt que 281 km s’il consomme des produits bio pour le reste. Mais l’omnivore – le consommateur lambda de nos sociétés – « roule » l’équivalent de 4 758 km. 20 fois plus ! […] »
Fabrice Nicolino-Bidoche.




Jeudi 5 mai, moment unique qui se prépare sous mes yeux. Si soudain parce que décidé au dernier moment, parce que fait presque par surprise. Alan se ramène avec un bout de papier journal déchiré, la date du concert dessus, à la dernière minute, avant que je parte en ville, la veille du concert… Certaines préoccupations m’ont en effet, fait presque oublier ce concert que je m’étais promis de chercher dès mon arrivée au Canada. Plus d’un an, que voir Thirty Seconds to Mars fait partie de mes projets. J’avais loupé leur date française plusieurs mois auparavant, faute de moyens et peut-être de motivation. Je ne les connaissais pas encore suffisamment. Et me voilà ici, devant la scène, ne sachant absolument pas à quoi m’attendre si ce n’est de les voir eux, enfin.



« This is war […]
The moment to live […]
The moment to fight […]
It’s a brave a new world […]
the truth in who we are […]”



J’admire Jared Leto. Je l’apprécie lui et son frère en tant que musiciens
J’apprécie leur univers et leur symbolique.
J’ai enfin pris le temps de les découvrir et d’écouter leur paroles, d’accéder à leur univers qui sert avant tout leur musique et je ne le regrette pour rien au monde…

Les deux frères sont des amoureux de la musique depuis tous jeunes et leur musique s’en ressent. Ils aiment profondément ce qu’ils font et le partage généreusement avec leur public dont certains sont appelés les échelons et la Mars Army…


J’apprécie Jared pour ce qu’il est en tant que personne, en tant que militant, en tant que vegan, en tant qu’acteur (magnifique souvenir de l'un de ses derniers films, Mr Nobody), en tant qu’artiste, en tant qu’amoureux de la vie et de la musique…




Se promettre un truc :

Ne pas retourner les voir sans connaître les paroles de leurs compos… Un tout petit peu de frustrations de ce côté-là, et je n’ai pas pris ma chance de venir sur scène à la dernière chanson, ayant la garde de mon précieux sac de rando que j’avais trimballé toute la journée avec moi (oui j’y suis allée en parfaite dilettante !) et mon appareil photo que j’avais à la main…

Si vous voulez honorer leurs concerts, participez ! Ils jouent pour vous, ils sont là pour vous. Vous faites partie durant ces deux heures de la grande communauté de Thirty Seconds to Mars. Apprenez à connaître leurs chansons, n’y allez pas en inculte. Montrez votre enthousiasme, élevez-vous (Provehito in Altum) ! Ce groupe n’existe pas sans vous…



Merveilleux moment d’osmose, d’acoustiques, de « Have you a request ? », de partage et de plaisir…

Tout le concert était sous le signe de l’univers symbolique du groupe : des projections de « papiers à message », à l’écran affichant d’autres messages visuels et écrits, mais aussi la fameuse triade en fond de décor lumineux et signifiant à priori pour Jared, l’air et l’esprit…
Les ballons rouges gonflables pour signifier : « The moment to play » en plein « This is war »…




Fin en apothéose avec le rassemblement d’une cinquantaine de personnes sur la scène pour la dernière chanson…



En somme, un groupe (particulièrement Jared Leto) qui communique énormément avec son public et c’est vraiment très agréable…











Par contre moi, soit je m'améliore dans la prise de vue de photos de concert, soit je change d'appareil... =$

lundi 2 mai 2011

En marche vers le volontariat...

Ce fut peut-être un grand homme, rencontré ce soir-là, mais je ne le sais pas encore. ;-)

C'est du haut de ses 77 ans que Monsieur Harvey Rotenberg m'invita au Vegetarien Haven, au rez-de-chaussée (downstairs) du local du Toronto Vegetarian Association Resource Centre.

Vegan depuis 1985, après être devenu végétarien à l'âge de 39 ans pour les droits des animaux (mais aussi pour des questions de santé et environnementale), cet homme fut... très bavard et très intéressant. Avec un niveau d'anglais un peu plus suffisant, nos conversations auraient pu être un peu plus constructives. Ce soir-là donc, je me contenta surtout de l'écouter...

J'ai pu entendre parler entre autres de ses motivations en tant que vegan, de Paul, prêtre anglican vegan qui s'occupe des "meet up" et des "groups events" dans l'association et j'ai été mise en relation avec Schieng, patronne du Vegetarian Haven. La nourriture y est d'ailleurs très très bonne. J'ai vraiment apprécié la crème glacée aux noix de pécans (très onctueuse et goûtée) accompagnée de sa tarte aux blueberries !

Le réseau social et professionnel se profile tout doucement.

J'ai été ravie de faire sa connaissance et d'avoir pu apprécier sa gentillesse mais également celles des personnes rencontrées au Resource Centre où j'ai eu pas mal d'infos.

Jour de vegan bake sales, en ce mercredi 26 avril, j'ai aussi pu apprécier la quantité de livres mis à disposition des adhérents, dont "Eating Animals" de Jonathan Safran Foer, qu'il me tarde de lire !

Au fait, déjà 1 mois et 6 jours que nous sommes au Canada...

dimanche 1 mai 2011

Escale à Mississauga, humeurs du temps...



Concordances entre la personne et le lieu : j'apprécie Jeff tout comme Mississauga. L'un est quelqu'un de bien tandis que l'autre continue à se dévoiler agréablement...

Cela fait un peu plus d'une semaine que nous sommes chez le compagnon de ma tante et je suis ravie d'avoir fait sa connaissance ! =)

Un de nos premiers moments où nous pouvons réellement souffler un peu.

Mississauga, une ville dont le jeu SimCity se serait inspiré ? Remarque d'Alan qui s'amuse à faire les comparaisons...

L'interview d'Alan s'est bien passé puisque deux ou trois autres interviews sont d'ores et déjà prévues et son visa lui a été demandé. Je croise les doigts pour lui... La période post-enthousiasme a commencé me concernant. Les premières difficultés commencent. Nous ne sommes pas là pour des vacances mais bien pour recommencer une vie à zéro, et recevoir quelques claques dans la figure fait partie du jeu. Donc j'oscille entre perte de tolérance (sociabilité), d'énergie, frustrations, irritabilité, enthousiasme (quand même !). Choses qui, je vous rassure, sont en fait totalement normales.

Je ne me fais pas au système (pourri ?) au niveau des téléphones portables et de l'internet. Sur ce coup-ci, les français, vous êtes des petits chanceux et vous vous en rendez même pas compte. Tout indique que l'ingéniosité de Free (boîte bien française, ce qui n'est plus le cas d'Orange...) n'est pas passée par là et on sent comme une espèce d'énorme retard au niveau performance technologique. Quand au téléphone portable, l'essentiel consiste en "appel local" et "appel longue distance". 3 heures de route séparent Kingston de Toronto, c'est déjà considéré "longue distance" et cela vous coûte le double. A noter que vous payez également les appels rentrants et évidemment si cet appel est "longue distance", vous savez la suite...
Ca finit par vous coûter cher en fait... (Pour l'instant nous ne connaissons que les cartes prépayées.)

Pour finir, vous pouvez choisir vous-même votre numéro de portable parmi les numéros restants, sachant que, les 3 premiers numéros dépendent de la zone géographique choisie et que les 3 suivants sont plus ou moins imposés. Un numéro contient 10 chiffres, 11 en cas d'appel longue distance. Voilà pour le cours de technique...

Flash back


Quelque part dans Toronto...

L'auberge de jeunesse était vraiment une bonne expérience. Rencontres intéressantes avec Marie, canadienne de 29 ans qui a parcouru 28 pays dans le cadre de son travail (prof d'anglais), Pierre qui passait ses journées à l'auberge de jeunesse pour tromper son ennui et qui nous a aidé à sa façon, Simon, l'allemand, agréable rencontre avec un vadrouilleur, Marine la bergère de Haute- Savoie et Vickie la Pvtiste, qui ont passé 2 mois au Québec, à la rencontre de la nature sauvage de la région, des innus et d'autres natifs... Le parcours de ces deux filles a beaucoup attiré mon attention ! Elles ont fait un magnifique voyage...



Toronto est une ville à vivre et non à visiter. Tout le monde semble y avoir sa place et chaque quartier peut cacher ses trésors. Ville de contrastes, entre modernité et patrimoine, entre Chinatown et le Church-Wellesley Village (quartier LGBT) et d'autres quartiers tout aussi appréciables les uns que les autres. 




Legislative building (The home of Ontario's Parliament)


***


)O( J'en profite pour vous fêter une joyeuse beltaine )O( 

=)


Malgré la pluie quasi constante de ces derniers jours, tous les indices de la venue du printemps sont là bien visibles... Ca fait du bien. Je crois n'avoir jamais autant ressenti et apprécié un changement de saison.






Mais en fait à y réfléchir de plus près, le printemps canadien sera bien éphémère...

L'hiver a été long.